Procrastination et passage à l'action

Et c’est top :grinning_face_with_smiling_eyes: Vu le résultat :wink:

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Bonjour @Romain ,

Ah bon ? Alors ça, ça m’étonne vraiment. Il me semblait que la méthode ne disait justement pas grand-chose à ce sujet. De plus, j’ai rouvert « Getting things done », et les exemples de prochaines actions que D.A. donnent ne rappellent pas le projet.

De mon côté, dans mes listes de prochaines actions, j’ajoute en colonne le numéro du projet, que j’ai défini. Parce que je ne me voyais pas avoir des listes en vrac sans aucune mention des projets. Mais j’avais le sentiment d’adapter la méthode à ma pratique, en faisant ça.

Si je rappelais vraiment le « pour quoi » dans chaque action, ce serait trop long. Exemple : j’ai un et un seul projet pour le client X. Si j’écris « Faire ceci pour client X », je sais de manière évidente de quel projet il s’agit.

Mais ça ne me rappelle en rien « pour quoi » il faut faire cela. Si je devais l’écrire, cela pourrait donner par exemple « Faire ceci pour que le client X reçoive telle étude, en soit satisfait et continue à travailler avec nous, pour que nous continuions à apprendre des choses intéressantes et développer telles compétences, tel esprit d’équipe, pour que nous ayons telle rentabilité dans ce projet », etc.
Il est donc clair que je ne vais pas rappeler cela dans chaque libellé d’action ; c’est pourtant ce qui m’incite plus à agir.

Mais je retiens le « truc » que vous suggérez @fdenoisy et toi, c’est-à-dire de rappeler les horizons plus élevés dans les notes du projet (en fait, je le fais un peu déjà dans la manière dont je formule le résultat à atteindre).

J’ai pêché par elliptique :slight_smile:

Exemple de prochaine action : dans le contexte E-mails, « Demander une facture rectifiée (TVA incorrecte) à MailButler pour la compta ».
Si je mets juste « demander facture Mailbutler » j’ai moins d’info et je suis obligé de me rappeler de quoi il s’agit, alors qu’avec les détails ajoutés, mon cerveau n’a aucune effort à faire et sait « pourquoi » j’ai cette action. Mais c’est un « petit » pourquoi, c’est pour la compta parce qu’ils me l’ont demandé. Il n’y a pas le « grand » pourquoi qui est, si j’ai compris, celui que tu cherches à avoir (en l’occurrence « avoir une compta au cordeau qui garantit la bonne santé financière de l’entreprise ») —j’avoue que là, pour moi, c’est implicite, je me contente du « petit » pourquoi.

Avoir le but et les principes ainsi que la vision dans chaque projet (façon MPN) est devenu habituel chez moi dès que c’est un projet qui a ses particularités.

Il y a pas mal de petites choses que David n’indique pas forcément dans son livre par crainte souvent que ce soit trop mal reçu ou compris et dévie le lecteur de l’essentiel. Et puis on peut fonctionner quand même beaucoup mieux qu’avant avec la méthode même sans mettre ces choses en place. Par exemple, en général les exemples du livre indiquent les projets de façon classique, style « Site web » ou « Compta 2021 » (je reste dans le thème :wink: ), là où on va inviter en fait à rédiger les noms des projets sous forme de résultat atteint. En l’occurrence « Site web » devient « le site web sdfs.fr est en ligne » et « compta 2021 » devient « le bilan 2021 est déposé au greffe ». Mais ça n’est pas dans le livre, le « pushback » est trop grand.
Dans le même esprit, les formateurs sont invités à ne pas montrer leur système aux participants durant les formations niveau 1 parce qu’on a remarqué que, très souvent, ça faisait peur. On ne le fait que lorsqu’on constate qu’on a un groupe devant nous qui est « prêt à supporter le choc ».

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On est sur une partie hyper interessante de GTD si je comprends bien :

(1) Lorsque tu dis @Romain on est dans le « grand » pourquoi qui est par exemple « avoir une compta au cordeau qui garantit la bonne santé financière de l’entreprise » on parle bien de H4 ?

(2) Quand on arrive au projet exprimé en terme de projet réalisé (H1). « le bilan 2021 est déposé au greffe » C’est à dire un résultat engageant, il fait bien référence au " grand pourquoi " C’est à dire au (H4) mobilisateur : La vision…

(3) Enfin La prochaine action (H0) exprime le « petit » pourquoi et le lie au « projet » (H1) mais aussi directement ou indirectement au H4

( Et bien sur les horizons changent en fonction du projet et de sa prochaine action…

Ainsi si je me souviens bien dans le guide omnifocus j’etais étonné car la la configuration précisait si je ne dis pas de bétise (j’ai la fleme de revoir ça) qu’on ne mettait que l’action dans la liste de contexte. Pas le projet. Effectivement si on fait reference au projet cela n’a aucun interet puisqu’il est deja exprimé dans la prochaine action. C’est logique. )

Aussi, la prochaine action exprimée ainsi " Demander une facture rectifiée (TVA incorrecte) à la société MailButler pour l’expert comptable » lie elle en l’espèce, de façon naturelle à différents horizons ?
C’est ce que je crois…

H4 > Ma vision : Mon resultat
H1 > Mon resultat à atteindre visualisé et engageant
H0 > Ma prochaine action vue d’une façon dynamique liée au H1 et indirectement au H3

Si c’est le cas, CQFD :smiley: Et c’est parfaitement logique !

NB j’aurais franchement préféré que DA explique cela des le depart. Il faudrait qu’il écrive un jour un bouquin sur GTD pour les habitués avec ses trucs et astuces. Une bonne formulation de ces 3 points est cruciale pour bien comprendre la méthode. La bonne formulation des horizons, des projets et des prochaines action est une des clef essentielle de GTD.

Tu m’etonnes ! Il doit y avoir de quoi les paniquer lorsqu’on débute dans la méthode…
N’empeche que moi j’adorerai voir un super black belt me montrer son systeme sous omnifocus ! :wink:

Ça peut, mais pas nécessairement. Ici il peut s’agir du rappel du but ou de la vision du projet une fois qu’il est terminé (dans le cas présent, ça participe en effet du rôle Finances qui est lié à cette vision H4, mais ça pourrait ne « s’arrêter » qu’à la vision au sens « phase 2 de la MPN »).

Point 2 et 3, oui, c’est bien le principe.

En fait, pédagogiquement, c’est trop d’informations au début et surtout ça paraît beaucoup d’efforts pour peu d’effets.

Si tu regardes dans le livre pour les ados, par contre, tu trouveras des exemples de projets phrasés en résultats atteints (sans qu’il soit insisté lourdement dessus) ; parce que ça parle naturellement davantage à des personnes qui n’ont pas encore eu l’habitude de « thématiser » leur travail comme les adultes le font en milieu professionnel. L’expérience de Mike et Mark leur a montré qu’il n’y a pas de pushback des ados à lire « Le travail rendu en techno fait remonter ma moyenne » ou « J’ai marqué 3 buts dans la saison » plutôt que « dm techno » ou « entraînement foot ».

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Merci :wink: Je vais revoir ça attentivement.

Très intéressant, merci !
Moi aussi, je formule mes projets sous forme de résultat atteint. Cela m’aide davantage à visualiser ce résultat, en plus d’éviter toute confusion entre la liste de projets et la liste d’actions.

J’ai remarqué que formuler les projets en forme de résultat atteint augmente considérablement mon engagement et booste la rapidité de mes actions. Cela favorise aussi mon alignement au regard de mes priorités.

Merci @Romain pour ta réponse, j’ai trouvé l’exemple du modèle en dessin génial.
Après il est extrêmement difficile de fonctionner avec la « prochaine action » dans les exercices de création comme l’écriture (qui occupent une bonne partie de mon temps de travail à l’Université). J’ai trouvé la série de @lkw très inspirante sur le sujet (à lire ici : https://www.actusf.com/detail-d-un-article/geekriture-02-léchec-de-la-to-do-list-pour-créer)

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Hé, merci beaucoup :blush: J’allais me dire que j’allais peut-être la relayer par ici !

Voici une excellente vidéo sur le sujet présenté par un expert en la matière, professeur au US et qui a débuté ses recherches je crois en 1995. C’est en anglais:

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