En pratique je dois t’avouer que je jette un coup d’oeil a mes mails en premier. Ce n’est pas GTD mais parfois, j’ai des urgence que je ne les traite que s’il il y a le feu et avant toute chose.
La routine GTD c’est de commencer par ton agenda. C’est la que tu as tes rdvs du jour et tes incontournables puis et seulement tes prochaines actions (les trucs a faire asap) ca c’est du pur GTD
Apres pour la feuille de route j’en fais une aussi afin que ma journée soit un minimum organisée, et je place la clarification des mails et de mes inbox a un moment ou je ne peux pas faire du commercial… Ex avant ou apres le dejeuner, le soir en fin d’apres midi…
J’ai une série de tâches programmées pour tous les matins dès le réveil. Elles sont des tâches récurrentes Todoist comme une check-list de pilote d’avion, on y trouve:
mantras et gratitudes
réflexion sur la veille
respirations/méditation/visualisation
connexion à ma raison d’être, vision, buts et objectifs
éléments clés de la revue hebdo, j-2 dans le calendrier et j+2 + WF…
mise en place des alarmes iPhone pour toutes les réunions de la journée
J’ai noté que c’est mieux pour moi de ne pas regarder de quoi sera fait demain le soir, car j’ai des risques d’irritation pour la soirée et le sommeil. Comme je balaie le matin, ça fonctionne mieux pour moi.
Effectivement cela rend la revue hebdo redondante, mais toutes les 6-8 semaines je ressens le besoin de creuser plus profond et là je fais ma vraie revue.
Merci Jean. Je crois que c’est en lisant dans les forums, livres puis en écoutant des podcasts que je me suis rendu compte de la marge de progression devant moi.
Si on y regarde de plus près, souvent les athlètes, les artisans experts… n’ont pas d’autres choix que de mettre des routines en place pour exceller dans leur domaine sinon c’est la concurrence qui s’en occupe.
On va certainement voir arriver cela de plus en plus au niveau des individus lambdas, car seules les connaissances dans un/des domaine(s) ne suffisant plus pour se différencier et donc créer de la valeur ajoutée. Je vois qu’il y a un mouvement/demande depuis le « savoir faire » vers le « savoir être » ou une combinaison des deux.
Moi qui recrute, dans 90% des cas, je cherche un savoir être. Le savoir faire, si le salarié a le savoir être, ça s’acquiert sans problème.
L’inverse n’est pas forcément vrai.
Merci @yannick Tu soulignes un point super important. Dans mon métier j’ai souvent constaté que ce n’étaient pas les gens les plus intelligents ou les plus organisés (certains semblaient tres bordéliques) qui excellaient le plus et réussissaient bien au delà de la moyenne. Je me suis longtemps demandé pourquoi. A travers tes lignes j’ai peut être un début de réponse. Je pense que c’est grace à la mise en place d’habitudes régulières et de principes (regles de vie) constamment suivies qu’ils parvenaient à de tels résultats. Si je mets un petit cailloux tous les jours dans un vase, un jour il sera totalement plein… Et ça fait la différence…
Je vois complètement ça dans l’écriture. Ceux qui produisent, publient et s’améliorent sont ceux qui traitent l’activité comme une routine à maintenir. Mais ça fait pousser des cris d’orfraie, parce qu’évidemment c’est loin de l’image romantique de l’ « inspiration »…
Sauf que ceux qui crient sont rarement ceux qui livrent.
J’ai lu un truc a propos de Bernard WERBER qui expliquait ça tres bien. Il allait dans un café (avant le COVID) tous les matin pour ecrire, toujours la même table (un peu à l’ecart) puis il ecrivait sur son Mac… C’était hyper interessant de voir la puissance des habitudes.
Je crois que Sartre faisait pareil au café de Flore ? … Et tant d’autres…
Comment se traduit ce savoir être ? Étant en phase de recrutement, je sens que c’est cette aspect qui est important mais je ne vois pas comment le repérer chez les candidats.
Il faut abandonner l’idée que tu peux détecter ça lors d’un entretien de 30 minutes avec des interrogatoires du parfait petit DRH.
Je fais les choses au feeling, j’essaye surtout:
d’interroger les candidats sur d’autres trucs que le boulot (leur histoire, leurs parents, leurs passions…),
j’attire beaucoup d’attention à la manière dont ils vont se comporter face à moi (ponctualité, aisance, langage non verbal…),
de leur parler avec sincérité et simplicité de ce que j’attends d’eux si je les embauche, sans chercher à trop envelopper le truc pour ne pas susciter de déceptions plus tard, être honnête pour recevoir de l’honnêteté en retour,
d’admettre qu’il faut parfois utiliser la période d’essai pour laisser le temps au salarié de montrer qui il est.
J’ai un confrère qui embauche souvent des chauffeurs poids lourds, métier pour lequel il est très important d’avoir un salarié qui prenne soin de son camion (sinon ça peut couter très cher en maintenance/panne/perte d’exploitation). Son réflexe, c’est de regarder l’état de la voiture du postulant lorsqu’il vient à l’entretien d’embauche: l’état d’entretien apparent (propreté) du véhicule perso est selon lui un critère très fiable de la manière dont le mec fera ou pas attention à son matériel.
Et au delà de ça, il pense que c’est synonyme de rigueur pour tout le reste…
Je n’ai pas beaucoup d’expérience en recrutement, mais clairement la compétence pure m’importe beaucoup moins que la personne pour la raison que @Jean a cité. Ce que j’aime bien aussi, c’est montrer les valeurs de l’entreprise (juste les mots) et demander au candidat de les interpréter, ça me renseigne beaucoup, mais tout ça reste très intuitif.
Lorsque je fais des entretiens, j’ai un jeu de questions pour parler de la vie de la personne mais sans être intrusif. Je veux repérer:
la passion et ces ingrédients
l’énergie - son type
si cette personne a fait du travail sur elle-même, des exemples, des méthodes…
va-elle être l’architecte de quelque chose de plus grand que elle ou alors juste travailler pour sa paroisse
son comportement dans une équipe, son rôle préféré
comment gérer les conflits/crises
comment cette personne fait-elle pour satisfaire ses besoins émotionnels:
certitude/sécurité
incertitude/surprise
significance
connexion aux autres
développement personnel/croissance
redonner/contribution à plus grand que soi
Mais attention, alerte générale, malgré tout cela j’ai fait des bourdes dans certains recrutements parce que la personne me disait ce que je voulais entendre.
Je considère le recrutement comme la tâche la plus difficile du travail. Donc, je veux rester très modeste sur le sujet.
