Bonjour,
Je suis de retour après une longue absence — certainement plus ponctuellement qu’avant car ma vie a pas mal changé — et j’espère que vous allez bien.
J’avais peur d’avoir été violente dans ma réponse à Martine, et je m’aperçois qu’elle est partie ; j’espère que ce n’est pas à cause de moi.
« Rapide ou pas », mais quand même davantage dans les livraisons rapides que lentes ;-). Car avec des délais plus courts, le transporteur a moins d’occasions de grouper des commandes et ainsi remplir son camion au maximum. Ça, c’est la raison liée au taux de remplissage. Et l’autre raison, c’est le choix du mode de transport : le délai peut imposer de passer à l’avion, dans certains cas.
Je travaille sur le sujet du changement climatique ; j’ai d’ailleurs travaillé avec M. Jancovici, qui est une référence dans ce domaine, il est vrai. Et ses cours aux Mines sont tout à fait accessibles en effet, donc bonne idée de les avoir mis ici.
Je lis/entends souvent cela, mais à ma connaissance, EDF est un client parmi tant d’autres de la société de conseil dont il est associé, et est un des grands donateurs de son club de réflexion, parmi d’autres donateurs encore (Notre gouvernance - The Shift Project, think tank de la transition carbone).
Je nuancerais beaucoup ! Car je ne sais pas si telle était ton intention, mais cette phrase fait un peu « après nous le déluge ». Savourons une belle vie, oui, mais en la réinventant, en redéfinissant notre vision de la réussite, de ce que sont un beau logement, un beau moyen de locomotion, de belles vacances, de beaux loisirs, de beaux menus, etc. Il y a plein de choses que nous aimons faire ou pouvons (ré)apprendre à aimer et qui n’émettent pas ou peu de gaz à effet de serre (GES). Car il est urgent de consommer moins d’énergie (dont l’énergie qui a servi à produire tout ce que nous consommons) et d’émettre moins de GES. Avez-vous entendu parler des budgets carbone définis par le Giec ? Sans rentrer dans les détails, il s’agit de quantités d’émissions à ne pas dépasser pour que le réchauffement soit limité à une température donnée en 2100. Et les conséquences physiques entre un réchauffement de 1,5 °C (que l’on sent déjà bien passer ; pour info nous en sommes à 1,2 °C aujourd’hui) et de 2 °C n’ont rien à voir, donc je ne vous parle même pas de 3 °C, qui est le réchauffement prévisible avec les engagements actuels, si ceux-ci sont respectés. Pour la comparaison des conséquences d’un réchauffement de 1,5 °C vs 2°C, voir le rapport spécial du Giec de 2018. Tous les rapports du Giec ont un « résumé pour décideurs » tout à fait accessible.