Bonsoir Ami(e)s GTDistes
Je profite de ces quelques jours d’isolement - en effet je viens d’être reçu mention très bien à mon examen Covid - pour approfondir GTD. Et à ce propos il m’est venu une réflexion et plein de questions. Nos chers contextes. Faut il après clarification systématiquement attribuer un contexte à nos actions ? Ne doit on pas réserver cette « contextualisation » au moment où l’on décide d’agir. Je me suis rendu compte que dans certains contextes la liste est tellement longue que j’ai une poussée de Procrastinite aigüe et une crise de Foi. En fait il me semble qu’il faut ranger ses actions dans des projets et n’attribuer des contextes qu’à ce que l’on va engager. Cela me parait plus digeste.
Le grand canon GTD dit : nope.
Les contextes servent justement à réduire la liste et décider quoi faire le moment venu. Faire ce travail en amont permet d’évacuer tout ce qui n’est pas faisable à un moment donné, plutôt que de parasiter la liste avec des choses infaisables. Si la liste est trop longue, c’est souvent que
- Les contextes sont mal définis par rapport aux besoins de la personne (ils ne servent pas)
- Il y a trop d’actions dans la liste par rapport à ce qui est réellement engagé et que l’on a réellement décidé de faire.
Personnellement, étant freelance, je fais du time-blocking, mais c’est déjà une forme de contexte selon GTD. J’ai besoin de travailler par grandes plages horaires pour voir les choses avancer, ce qui définit donc une dimension contextuelle : le temps.
C’est un peu ce que je rencontre aussi avec GTD, que je ne rencontrais pas lorsque je travaillais avec mon Bullet journal et que j’ecrivais tout.
Je te souhaite de vite te remettre de cette S… de covid.
De même ! (dit-il en 20 caractères minimum.)
Bonjour à tous ! Grand fan des contextes, il faut les voir comme des filtres.
Une tâches ne peut être faite sans un contexte particulier.
Lorsque l’on est dans le métro sous un tunnel, inutile de sortir sa liste s’appelle ou encore de recherche sur internet.
J’adore ta mention très bien. Bravo et bien venue au club.
Merci beaucoup. On attrape pas le covid, je pense que c’est lui qui nous attrape.
Bonjour Stéphane,
Quand tu écris « il me semble qu’il faut ranger ses actions dans des projets et n’attribuer des contextes qu’à ce que l’on va engager », en effet, si certaines des actions envisagées ne sont pas de prochaines actions, il faut les ranger dans les listes de projets. Les listes par contexte ne doivent contenir que de prochaines actions, que l’on peut engager dès que possible, c’est-à-dire dès qu’on est dans le bon contexte pour ce faire ; en particulier, elles ne sont pas soumises à la réalisation d’une autre action au préalable.
Cependant, quand on fait la clarification, on cherche précisément la prochaine action pour avancer vers le résultat souhaité. Dans ce processus, toutes les actions, puisqu’elles sont par définition « prochaines », doivent être affectées à un contexte au moment de la clarification.
J’espère que je me suis clairement exprimée. C’est ton « n’attribuer des contextes qu’à ce que l’on va engager » qui m’a mis la puce à l’oreille : si « ce que l’on va engager » correspond à la définition des « prochaines actions », alors oui, on n’attribue de contextes qu’à celles-ci.
Oui merci beaucoup. C’est au moment de la révision que l’on active les actions nécessaires