Ton utilisation du mot « action » m’indique qu’il faut peut être que j’apporte une précision de mon vocabulaire. Pour moi, une action est une chose concrète, physique, visible, quelque chose très « bas niveau ». Quelque chose qui a été clarifié. Avec cette définition, il s’ensuit que soit c’est la prochaine action, et ça veut dire que je l’ai définie comme telle lors de la clarification et donc qu’il est impossible qu’elle aille en Un jour/peut-être (puisque la décision d’envoyer quelque chose en UJPE se prend avant), soit c’est une action ultérieure et donc elle appartient à un projet en cours (sinon je ne l’aurais pas encore identifiée) ce qui par conséquent implique là encore que ça ne peut pas être du UJPE.
Dit autrement, ma liste UJPE n’a aucun item défini, ou plutôt devrais-je dire « clarifié », c’est une liste de mots clés en fait, que je définirai/clarifierai le jour où je déciderai de m’y mette… Si je le décide un jour !
Cette compartimentation n’enlève en rien le fait que chaque action ne peut être exécutée que dans un contexte particulier.
Elle permet juste de faire un focus avec une notion de temporalité beaucoup plus flexible que des deadlines artificielles.
Mes contextes sont les suivant : bureau, au calme, maison, ordinateur-1, ordinateur-2, téléphone, courses, voir avec
À l’aide de la fonctionnalité de filtre de mon application, je crée ensuite les listes d’actions qui me permettent de travailler.
Exemple ma liste prochaines actions à faire à la maison contient :
Toutes les actions @maison ou @ordinateur-1 identifiées comme à faire cette semaine (Section This Week) avec une priorité definie (P1, P2 ou P3) ou à faire aujourd’hui (deadline = today).
Non plus maintenant. J’utilisais un tickler en 2006-2007, principalement pour les documents en fait (style le billet de train la veille du voyage), jamais vraiment pour les actions. Ça m’arrive parfois de me mettre une action à une date (donc, dans le calendrier), style « considérer si je… » pour évaluer si c’est toujours pertinent de lancer telle ou telle action dans une circonstance particulière (par ex, je reçois un flyer/email pour un spectacle qui m’intéresse potentiellement, il faut que je me décide avant qu’il ne soit plus joué ou qu’il n’y ait potentiellement plus de place). C’est rare, mais ça m’arrive (1 ou 2 fois l’année).
Houlà, je suis très humble avec la méthode, je ne crois pas avoir inventé quoi que ce soit… en fait, souvent, quand il m’est arrivé d’avoir « une idée d’amélioration », je me suis aperçu soit qu’elle existait déjà, soit que c’était en fait pas une amélioration La méthode est mature.
C’est marrant j’en ai pas la même lecture. Pour moi elle parle d’une bannière dans laquelle on met les choses nécessaires dans l’attente de faire l’action.
Jai juste trouvé intéressant de l’appliquer aux projets que je décide de mettre en pause.
Comme elle explique, le dossier « Pending » est dédié au travail déjà clarifié mais que tu mets en attente pour une raison quelconque.
« Pending is the work you’ve already pulled out of « IN », have clarified your next action, and need to simply hold on to the item until you do it »
J’ai donc tiré de ce post un principe de « bucket » qui me permet d’activer ou mettre en sommeil des projets et des actions en fonction de ce qui me tombe dessus.
Dans mon mode de fonctionnement le SMB est nécessairement une idée ou une résultat sur lequel je ne suis pas ou plus engagé.
Si j’avais prévu de me focaliser sur 3 projets et 3 autres tombent avec une criticite plus forte, je ne veux momentanément plus voir les 3 premiers. Cela dit, je ne veux pas non plus nécessairement attendre ma WR pour avoir à les réactiver vu que c’est à cette occasion que je la passe en revue le plus souvent.