Merci @Alexis, je vois bien que chacun a son ou ses créneaux pour clarifier ; et que çà fonctionne bien, du moment où c’est ce qui convient à chacun…
Je vais tester de clarifier le matin, voir si çà peut me convenir
Merci @Alexis, je vois bien que chacun a son ou ses créneaux pour clarifier ; et que çà fonctionne bien, du moment où c’est ce qui convient à chacun…
Je vais tester de clarifier le matin, voir si çà peut me convenir
Le contrôle est une notion très relative En réalité, il n’existe pas, et comme le dit David Allen lui-même, si tu contrôles tout, tu n’as aucune place pour l’inventivité.
Effectivement, j’ai toujours une quantité importante d’éléments dans mon inbox OmniFocus, mais ça n’est que la reconnaissance de la quantité astronomique de choses non clarifiées depuis que j’ai une vie Mais ces choses-là ne sont par définition pas urgentes, puisqu’elles ne m’ont pas mordu jusqu’ici ; ce sont des envies, des idées, des souhaits, des choses « dont ça serait bien que je m’occupe un jour », que je dois rentrer dans le système, etc. Ainsi que des notes éparses prises un peu partout avec des tentatives de systèmes avortés, qui deviennent autant d’inboxes. Par contre, je veux les clarifier pour arriver réellement à un système épuré, mais ça ne peut pas se faire en trois jours dans mon cas, contrairement à ce que préconise GTD (qui a toujours été la part du système qui m’a dérangé). À la place, je fonctionne par « territoires » concentriques que je conquiers année après année : j’ai clarifié et ordonné la base minimale pour fonctionner (= les domaines de responsabilité pro), je m’assure de rester clair et carré sur ce territoire, ou du moins de le savoir capable d’évoluer sereinement à mesure que je raffine ma pratique, et ensuite, une fois que c’est fait, je progresse à d’autres zones, les invitant une à une dans le système. C’est assez criant quand on voit mon bureau : le meuble lui-même est spotless, parce que je suis parfaitement carré, mais la pièce elle-même est en bordel, parce que je la « reconquiers » peu à peu.
Dans le système, cela se traduit par le fait que dès que la boîte OmniFocus est vide, je la re-remplis avec une nouvelle inbox en souffrance que je « condamne » ensuite (par exemple : l’inbox d’une appli de gestion de tâches abandonnée à laquelle je ne reviendrai pas, une liasse de notes…). Mais comme je m’en sers aussi au quotidien, et que je traite les derniers trucs arrivés d’abord, je suis certain de ne rien louper, tout en traitant jour après jour un peu plus d’existant pour déblayer les archives. Et j’ai « gamifié » le truc : j’ai pour impératif chaque jour à ma daily de gagner au minimum un entrant dans l’inbox OF, ou de traiter 20 entrants, et je ne dois pas briser la chaîne. Mine de rien, petit à petit, je traite ainsi des centaines d’entrants au fil du temps (environ un bénéfice de 50 net par semaine, c’est-à-dire sans compter ceux qui continuent d’arriver pendant la vie normale) et ce sont des choses qui ne reviendront jamais.
Je suis un énorme fan du gradualisme, ne serait-ce que parce que mon boulot est à lui tout seul un exercice de gradualisme : tu ne peux pas écrire 1000 pages en un jour, une semaine, ni même un an. Tu dois te présenter chaque jour à l’exercice et avancer dessus avec la conscience que tu ne le compléteras pas aujourd’hui, ni demain, ni dans plusieurs mois, mais que c’est ce que tu fais chaque jour qui permet d’avancer. J’ai découvert qu’on peut tout faire avec cette approche… (Référence SF obligatoire pour ceux et celles qui connaissent…)