En ce moment, c’est aller dans tel ou tel magasin pour faire des courses spécifiques, que je repousse également …
C’est une question de motivation, je crois que c’est clair.
Mais est-ce aussi (ou principalement) une question de manque de clarté dans la prochaine action ?
Bonsoir je me permets un commentaire sur la procrastination et je sais de quoi je parle. Le fait de faire plein d’autre choses qui n’ont rien à voir avec ce qu’il faudrait réellement faire est aussi une auto justification sur le thème "j’ai encore trop de choses à faire " et je ne peux me concentrer sur ce qui est essentiel. C’est un système pour soulager l’auto culpabilité.
Je pense avoir cerné le problème. Acheter de nouveaux essuies glaces, marqué comme tel dans nirvana n’est en fait pas la prochaine action. Sais tu quel modèle d’essuies glace ? Commande internet ou dans une station essence ? Ma proposition : intégrer cet achat dans ton créneau de course le samedi et passer à la station essence. Ce créneau serait à mettre dans l’agenda. Tu peux regrouper 2 - 3 courses.
Ou alors Commander sur internet de nouveaux essuies glaces. Et dans ce cas l’action peut rester dans nirvana.
Pourquoi dans l’agenda ? Car lorsque tu es devant nirvana tu es normalement confortablement assise à ton bureau, et non sur le point d’aller à la station d’essence, donc ça demande un minimum d’anticipation.
Faire les niveaux de la voiture : a priori ça prend 5 min, tu te munis d’un torchon, tu vas à te voiture, ouvre le capot et tire la tige. Normalement pas trop complexe mais il fait froid je comprends
Faire la pression des pneus : idem, à anticiper et du coup mettre dans l’agenda (après ta journée de travail par exemple, si tu y vas en voiture).
Mon avis pour compléter celui d’ @Alexis auquel je souscris : parfois, la prochaine action consiste aussi à décider QUAND on va le faire. James Clear en parle dans Atomic Habits : il faut déclarer une implémentation pour toute action que l’on désire entreprendre. Et parfois, la donnée qui manque, c’est « je fais ça tel jour ». Sinon ça reste du « ça serait bien que » et c’est par défaut du SMB.
Précepte du time-blocking : « What is not scheduled is not done. »
Pour ma part j’ai remarqué qu’il peut y avoir une partie inconsciente qui me stoppe dans l’exécution d’une prochaine action très simple.
En prenant l‘exemple de l’essuie glace. Si je ne sais pas comment le monter, je vais avoir tendance à botter en touche car je sais inconsciemment que son montage me demandera du temps (de me documenter ou de…)
La procrastination est quelques chose de bizarre.
Pour ma part lorsque j’utilisais GTD by the book avec un systeme numerique de style omnifocus ou things j’avais tendance à ne pas avancer. Je me trouvais face à de nombreux choix par contexte et je ne parvenais pas souvent à decider.
Depuis que j’utilise le Bullet journal et que j’applique les principes de GTD je n’ais vraiment de problemes de procrastination.
Je pense que c’est du aux deux revisions quotidiennes dont j’ai parlé ailleurs. Elle m’obligent à comprendre le pourquoi des choses et à éliminer. Elle me forcent aussi à time blocker des moment pour des trucs. Ainsi j’avance vite. Je travaille sur un sujet particulier jusqu’à ce que je ne puisse plus avancer plus avant.
Logiquement cela a pour conséquence que d’autres actions et projets n’avancent pas. C’est parfaitement normal. On ne peut pas tout faire.
En conclusion je pense que ce qui conduit à la procrastination c’est l’absence de clarté. Nous sommes trop sollicités par les outils numériques et sociaux. Lorsqu on se balade dans la rue c’est fou le nombre de gens qui ont le nez dans leur smartphone. A quoi ça sert ? Est ce vraiment la meilleure chose à faire ici et maintenant ? Ne devraient il pas regarder les gens ? Observer ? Vivre leur vie ?
Pour aller plus loin, nous le sommes aussi par la vie actuelle qui va de plus en plus vite. Dans ces circonstances la meilleure option ce n’est pas d’acceler mais au contraire de ralentir. Il faut reserver du temps pour reflechir au sens de nos actions et de nos décisions. Comprendre aussi où on veut aller et pourquoi. Faute de cela on est comme des hamsters qui font tourner sans cesse une roue mais qui finalement ne produisent rien sinon un joli divertissement ou étourdissement dans lequel il est facile de se noyer.
Que ce soit le bullet journal ou GTD l’objectif doit etre le meme. Ralentir, refléchir, laisser du temps ay temps et choisir avec soin ses combats.
Je décortique pour vous mon systeme pour vous expliquer comment ça fonctionne à travers la procrastination.
En fait lorsque je reprend attentivement l’ensemble de la liste de mes projets de mon BJ (index), que je trie grace à Eisenhower en general, il y a une 40 aine de sujets vraiment actifs. Parmi ces projets, il y en a seulement 6 sur lesquels je veux vraiment avancer soit 15%. On est proche de la loi de PARETO. Sur ces 6 il y en deux sur lesquels je ne peux pas avancer pour l’instant. Soit parceque j’attends un retour du propriétaire (j’ai fait mon boulot cela ne depend plus de moi) soit parceque c’est impossible (cloture comptable en attente du relevé de janvier 2021 de la banque et du retour de ma comptable)
Donc en vérité il en reste 4.
Il ne me reste plus qu’a definir precisement en MPN ce que je veux obtenir sur chacun puis à les time blocker à court terme (effet de ma volonté) ou a laisser mes envies et mon energie gerer ces sujets des que je me sentirai pret (effet envie / desir de faire les choses).
Sur ces 4 projets il y en a 3 infernaux qui vont necessiter beaucoup d’energie et de reflexion. Je decide de les planifier le matin tot. Ils deviennent imperatif pour moi.
Pour cela je dessine une echelle horizontale de 4 jours (mardi à vendredi) et j’integre a l’interieur de chaque case le projet du matin. Je prend soin de mettre le vendredi lle projet reportable la semaine prochaine car c’est le jour de ma WR et ça prend quand meme un certain temps et surtout beaucoup d’energie.
Cette planification est indicative. IL se peut qu’une journee je me sente avec une tres forte energie et que je prenne de l’avance sur les projets des prochains jours. Il me suffit alors de modifier mes plans et d’avancer. Ce qui est fait n’est plus à faire
On arrive à l’actionnable
Le dernier est faisable maintenant. Il s’agit de l’incorporation de donnée dans mon outil métier. IUN sujet important pour l’avenir et mes rapprochement. Et c’est cela que je vais faire aujourd’hui jusqu’au moment ou j’en aurai marre quitte à le faire en plusieurs fois ce qui est vraisemblable…
Tout le reste n’existe plus pour moi du moins pour l’instant. C’est mis de coté jusqu’au moment ou une de mes révision / Reflexion activera / Reactivera ces sujet pour les placer dans l’actionnable.
Aussi, Il n’y a donc plus de place pour la procrastination puisque mon cerveau a identifié les sujets cruciaux et que seule l’action peut m’en libérer.
Est-ce que je ne risque pas de surcharger mon agenda avec des choses qui ne sont pas forcément indispensable tel jour à tel heure ? (même si j’aimerais beaucoup les faire à ce moment là, ce n’est pas indispensable à tel moment)
Ce n’est pas indispensable mais c’est à faire ! Rien ne t’empêche par la suite de renégocier avec toi même. Mais tant que ce n’est pas posé dans l’agenda, ça trainera dans ta liste… L’agenda n’est pas fait que pour les rdv ou les anniversaires. Il permet de rappeler au meilleur moment l’action à faire