David Allen et GTD sont positivement cités mais on sent que l’auteur n’exploite pas toute la méthode (et donc ne l’applique pas de bout en bout) : il en a apparemment plutôt repris des principes (comme « tout noter ») qu’il inclus dans son approche qualifiée de « selflean ». Néanmoins, la longue expérience d’Y. Caseau et son « habitus » d’écrivain porté sur des sujets scientifiques et techniques lui permet de réunir beaucoup de bonnes pratiques de DA dans GTD à partir d’autres livres dont il reprend le meilleur (comme le principe de ne faire qu’une seule fois les choses appliqué aux mails). Du coup la lecture de cet article est très intéressante car celui-ci apporte de nombreuses preuves scientifiques à l’appui des pratiques de DA.
C’est toujours intéressant de lire ces retours d’expérience. Il me semble à le lire qu’il n’a pris de GTD que ce que prenne 99% des gens, c’est-à-dire le concept de prochaine action et les 2 mn. Je ne peux pas m’empêcher de trouver ça dommage
Je trouve que la limite de la charge de travail se fait naturellement si on poursuit GTD dans sa logique, pas besoin de kanban ou de lean, parce qu’en fait, il y a une limite à tous les WIP, et elle est de 1 : on ne peut faire (bien) qu’une seule chose à la fois. Tout le reste, c’est de la projection. Je n’ai pas besoin de limiter mon WIP si je ne fais pas de plan sur la comète en me disant « aujourd’hui, je fais ça, ça, ça, ça et ça, et puis ça, et… » ; si je prends mes listes de PA dès que je me pose la question « qu’est-ce que je pourrais faire maintenant ? », j’aurais ma réponse (unique) et je n’ai qu’à faire ça, et ensuite, en fonction du temps et de l’énergie qui restent, j’irai piocher une autre (unique) chose… et on verra bien à la fin de la journée ce que j’aurais fait (de l’importance de jeter un coup d’œil dans le rétro !) et à la prochaine Revue Hebdo où j’en suis pour aller où.
Les horizons sont aussi les grands absents qui, pourtant, permettent une priorisation optimale.
Pour l aspect controle : Bien d’accord avec toi. C’est bien là toute la différence entre GTD et beaucoup de méthodes où d’approches. De ce que j’ai expérimenté au plan pragmatique c’est ce qui fait de GTD une approche particulière. La méthode reste focalisée sur l’instant présent. Sur notre capacité humaine émotionnelle et physique et décisionnelle à faire telle ou telle chose ici et maintenant.
Pour un grand malade de la planification à outrance comme moi cela a été tres difficile à accepter. Accepter qu’on s’adapte simplement à ce qui est là, maintenant, ne pas trop anticiper sauf pour des choses impératives, bien faire ses weekly review pour faire un bilan et examiner la pertinence de ma feuille de route sont des règles qui m’apparaissent aujourd’hui saines et salvatrices.
Pour les horizons je constate que la plupart des gens ne les appliquent pas. C est dommage. C est un bon plan de route.