Merci @Justine, c’est là qu’on arrive sur l’os comme on dit :-), la partie « connais-toi toi-même » de GTD.
Pour certaines personnes, en reprenant tes exemples, je pourrais encourager une rédaction différentes des prochaines actions :
- créer une piste de logo
Google « thème de la recherche » pour le logo XYZ (et entrer le résultat dans le dossier projet)
- finaliser la maquette ABC
Ajouter au fichier le plus récent de la maquette ABC les dernières modifs cf brief de départ
- retravaille la mise en page Bidule
Décider les infos à garder sur la maquette Bidule
- finaliser 3 pistes de couvertures RTU
Décider si je conserve les 2 pistes réalisées pour RTU ou si j’entame de nouvelles recherches
Je pense que tu vois l’idée : rédiger très clairement dans le titre de l’action elle-même ce que tu devras effectivement faire. Ce n’est pas toujours simple, tu le dis bien, c’est tout le travail de clarification en fait. Plus tu le feras, plus ça deviendra facile. Et tu vois que tu sais faire puisque… ben tu l’as fait
Cela suppose, aussi, que tu peux par exemple faire ta recherche Google pour le logo XYZ et entrer les résultats dans le dossier projet puis reprendre de là demain si jamais tu ne peux pas continuer aujourd’hui. Nota Bene : « décider » peut être une prochaine action, même si on peut parfois challenger (« comment tu vas faire pour décider ? »), parce qu’en général il s’agit de considérer la chose et faire un choix à partir de l’info qu’on a sous les yeux.
La remarque, maintenant.
Certaines personnes, donc, pourront tirer profit d’une clarification précise comme indiqué ci-dessus. D’autres non, pour diverses raisons (la plus courante étant l’habitude… elles ont tellement l’habitude de travailler par « sujets » que c’est très difficile pour elles de « saucissonner » ainsi). On y arrive cependant parfois en leur faisant prendre conscience que ces prochaines actions très détaillées peuvent simplement servir de point de départ, un peu comme le marque page qui permet de commencer directement où il est placé sans avoir besoin de relire tout le livre avant. Il ne s’agit donc pas de juste faire cette prochaine action et passer à tout autre chose ensuite, mais juste de faire ces prochaines actions pour inciter à l’action, justement, et ensuite faire les suivantes.
Mais chez certaines personnes, même cela ne fonctionne pas vraiment. L’habitude est trop forte. On se retrouve alors dans un cas de figure qui nécessite une réorganisation de l’environnement pour créer des « tunnels ». Des moments longs, ininterrompus, où la personne ne fera que ce qui concerne le projet en question. C’est courant chez les créatifs, c’est très, très courant (étonnamment ?) chez les développeurs logiciels. Quand on crée une app, avoir une demi-journée devant soi parfois ne permet même pas de commencer à vraiment travailler, il faut avoir la journée, voire plusieurs jours pour être réellement aussi efficace que nécessaire. Ça m’a fait la même chose quand j’ai écrit mon bouquin sur les emails, j’imagine que c’est donc le cas aussi dans ce genre d’activité.
C’est un problème car ce n’est pas forcément possible pour tout le monde, et du peu que je connais de ta situation, @Justine, je ne crois pas vraiment possible de libérer des jours entiers pour du travail de fond. Mais on ne sait jamais, peut-être est-ce possible ? Tous les lundis uniquement pour la créa ? Ou tous les matins ? Et le reste du temps, on fait d’autres trucs (tout venant, social, etc).