Défi créatif : quelle serait pour vous, la PIRE façon de vous organiser ? :-)

Je commence par ce qui est, pour moi, le pire : ne rien noter !

À vous ! :smiley:

Ne rien noter, c’est de la folie totale…

1 « J'aime »

Oui rien noter et faire les choses telles qu’elles se présentent sans appliquer GTD (regles des 2 mn etc…)

Mon top 5:

1 - Ne rien noter
2 - Compter sur les autres pour nous rappeler ce qu’on a à faire
3 - Ne pas utiliser de liste
4 - Gérer ses actions uniquement avec des reminders dans son calendrier
5 - Se considérer comme suffisamment organisé pour ne pas jeter un coup d’oeil sur ce qu’est la méthodologie

1 « J'aime »

J’adore :smiley: J’en rencontre !

1 « J'aime »

J’imagine bien ça. En tenant compte de l’ensemble de tes coachings, à combien estimes tu la proportion de personnes totalement réfractaires à la méthode ?

@Julian Moi j’en connais un !. Cadre sup d’une grand banque. Mémoire phénoménale. A sa propre méthode fondée sur la mémorisation. Je lui ai fait lire GTD car se plaignait de stress et de n’avoir pas de temps pour lui. Totalement réfractaire à la méthode qu’il a lu. Lui rapproche d’aller trop dans le détail, trop axée « inventaire » et pas axée action. Je l’ai interrogé sur sa méthode. Il délègue énormément. Tres peu de notes. Mais j’ai remarqué qu’il se rappelle de tout. Il est aussi tres sélectif. décide dans l’immédiat de ses engagements. Refuse tout engagement qui ne correspond pas a ses priorités. Dans ses relations avec les autres laisses filer les choses. Ex pour dejeuner ensemble ne répond pas jusqu’a ce qu il soit disponible mais je sais qu’il n’a pas oublié.

@fdenoisy ce manque d’orientation action est en effet un reproche que j’ai régulièrement vu. Je pense que le livre « Ready for anything » de David Allen était une façon de répondre à cette critique. Le temps passé à définir son travail donne l’impression aux plus « hyperactifs » de ne rien faire ou de trop intellectualiser le travail.

J’ai aussi eu le sentiment en lisant le livre que DA ne s’étalait pas plus que ça sur la phase « S’engager ». Ça m’a poussé à chercher des compléments à la méthode lorsque j’ai eu fini de définir la structure de mon système.

Si toutefois, on décortique la méthode de ce cadre, on retrouve certains fondements de la GTD.

  1. La délégation fait partie des options possible lorsqu’on organise l’action.
  2. Le fait d’être sélectif est à relier aux 6 horizons d’attention en GTD. Lorsqu’on est clair avec soi sur ses 4 horizons supérieurs (Raison d’être et principes, Vision, Objectifs, Domaines de responsabilités et d’attention) il devient très facile de prioriser et être sélectif dans ses engagements.
  3. En ce qui concerne, le fait qu’il note très peu, je pense que le peu qu’il note peut être apparenté à des listes d’actions.
  4. Pour ce qu’il ne note pas, on peut considérer que son excellente mémoire sert à accueillir ses listes « En attente » et « Voir avec » (délégation oblige) et ses références. Mais ça peut aussi être un autre moyen de prioriser (pas de relance = pas d’engagement nécessaire de sa part).

Au final on reste dans l’art de la productivité sans le stress.

Ils sont très minoritaires et en général c’est parce que ça les place face à leurs propres contradictions, ce qui n’est pas toujours bien vécu (en coaching d’ailleurs, je n’ai aucun réfractaire parce que la demande vient du client et qu’on prend le temps de lever les freins ; en formation, c’est une autre histoire…). Pour te dire, sur 600+ personnes formées par an en ce moment, on doit avoir 2 à 3 réfractaires complets dans l’année, c’est)à-dire des personnes qui refusent de faire les exercices en formation, ou qui les font mais indiquent clairement qu’elles ne poursuivront pas (rares qu’elles les fassent jusqu’au bout d’ailleurs, en général elles « refusent l’obstacle » au moment de traiter les e-mails). La plupart du temps les gens voient bien l’intérêt, après, il faut fournir l’effort au quotidien…

Si le livre S’organiser pour réussir ne s’occupe pas tellement de la phase action, c’est à mon avis pour deux raisons :

  • c’est la dernière des 5 étapes fondamentales (qui ne représente aussi que la moitié du livre en gros), c’est un peu normal qu’elle n’occupe pas toute la place :-),
  • la méthode part du principe que les gens sont experts de leurs activités respectives, et que finalement le livre n’a pas à leur dire comment agir…

Si on regarde bien, la phase d’action de la méthode occupe la majorité de notre temps ! On capture les idées quand elles nous viennent, on clarifie/organise en gros une heure par jour (et encore), on fait la revue hebdo 1h30 par semaine… et tout le reste du temps, on agit !

Ce qui se passe c’est que comme la méthode sépare les temps d’action et les temps de définition, ces derniers deviennent tout d’un coup extrêmement visibles. Mais ils existent déjà de toute façon ! (on ne peut pas faire une action qu’on n’a pas définie comme devant être faite avant, même si cet « avant » précède immédiatement l’action).

Et pour finir sur le client de @fdenoisy, je met un peu en doute que son système soit « sans stress ». À partir du moment où je garde de choses en tête, je vois mal comment éviter le stress lié à la charge mentale inhérente.

Ah oui pour être stressé il est stressé ! Il est au feu tout le temps… Et c’est bien pourquoi je lui ai conseillé GTD ! et la Formation de GTD France en prime ! Je crois meme que je lui ai communiqué les coordonnées de @romain !!!

1 « J'aime »

Citation @fdenoisy
Moi j’en connais un ! (…) Il délègue énormément. (…) Refuse tout engagement qui ne correspond pas a ses priorités.

Il y a une part de bon quand même chez ce monsieur… :grinning:

1 « J'aime »

Oui c’est un type formidable. C’est le seul que je connaisse comme ça. Exemplaire unique. :joy: D’une intelligence rare et d’une grande simplicité. Et comme je le disais il a une memoire d’elephant ! Mais il a un metier de fou. Je ne sais pas comment il fait pour y arriver sans structure comme ça… J’en serai incapable. Par contre j’ai remarqué qu’il à un tres gros niveau de stress. Comme dans toutes les « grosses boite » il a une tres forte pression et souvent il met de coté une grosse partie de sa vie personnelle. Et je pense qu’il en souffre. Comme beaucoup.

Pour moi GTD c’est aussi l’equilibre entre les deux (vie personnelle et professionnelle).

1 « J'aime »

Ce serait de confier mon organisation à mon moi d’il y a 5 ans !

:smiley: et justement, que faisait-il ce toi s’il y a 5 ans ?

Alors, pour moi les pires façon de s’organiser :

  • Tout écrire sur des bouts de papiers, et les laisser traîner un peu partout (sur son bureau, dans ses poches de manteau, sur la table de la cuisine, à côté du téléphone, etc… ) car à long terme c’est totalement ingérable comme système !!! :sweat_smile: Pour peu qu’on en jette sans faire attention, que certains s’envolent :rofl:

  • TOUT garder dans sa tête, ne faire confiance qu’à son cerveau et…finir en burnout ! :grin:

2 « J'aime »
  • Faire confiance à son cerveau pour se rappeler ce que l’on doit faire
  • Nommer ses projets de manière floue et ne pas les classer par ordre alphabétique (poussé à l’extrême, cela donne ceci )

PS: Marrant cet exercice, ça me rappelle une Liberating Structure que j’aime bien.

Il ne s’organisait pas si mal, mais n’arrivait pas à entreprendre en dehors de sa zone de confort par manque de connaissance des techniques de gestion de projet…

C’était un peu triste. Car il avait fini par perdre confiance en lui.

Celle où on se demande comment faire pour bien rater un projet ? Le TRIZ !

Je l’ai vécu deux trois fois en tant que facilitateur. C’est vraiment génial les LS !

Tout faire à l’instinct et dans la seconde même de sorte que le chaos soit total et bien permanent…

Pour moi la pire façon de s’organiser est de tout noter et de ne jamais rien faire de ce qu’on a noté.

  • Soit parce qu’on a pas envie de le faire.
  • Soit parce qu’on ne sait pas comment le faire.
  • Soit parce qu’on a mal noté ce qui était à faire.
  • Soit parce qu’on ne veut même pas revoir ce qu’on a noté.

Je trouve que c’est pire encore que de ne rien noter et je parle d’expérience. Pour moi ne rien noter, comme je n’ai pas une forte mémoire, ça veut dire oublier très vite ce qui était à faire et donc ne plus y penser, et donc être moins stressé la plupart du temps. Il y a évidemment les moments ou ce qui devait être fait saute au visage parce que ça ne l’a pas été : là c’est le stress de la dernière minute qui surgit !

Alors que savoir que tout est noté et attend d’être fait alors même qu’on en a aucune envie… Je trouve que ça nous rappelle en permanence qu’on a x engagements en cours et qu’on ne les tient pas. D’ailleurs, juste le fait de voir la liste de loin, même sans l’ouvrir, est déjà en soi un rappel qui peut rendre honteux.

C’est comme faire les comptes : quand je les fais pas je suis insouciant tout en restant très prudent pour éviter les catastrophes, quand je les fais je m’inquiète avant de de les faire parce que je crains d’être trop juste, et une fois qu’ils sont faits, ça ne me rassure qu’à moitié parce qu’en fait ça me fait vraiment toucher du doigt à quel point les moyens peuvent être limités et souvent « passent juste ».

Bon depuis GTD je me suis converti à l’idée qu’il valait mieux savoir et faire avec plutôt que de risquer une grosse imprudence parce que je ne voulais pas savoir.

Je note absolument tout depuis mais par contre j’ai pas résolu le problème qui est que : OK c’est noté et pour autant je n’ai aucune envie de le faire. Même le fait de poser une prochaine action hyper précise et physique ne résout pas le problème pour le moment… donc je me dis que mon problème doit sortir de GTD et n’être pas vraiment un problème de nature organisationnelle !