Hello hello, je lis beaucoup sur ce forum le mot projet, or ce qui les fait avancer ce sont les actions. @Justine , une fois que tu as identifiés tes projets (je les appelle les petits nuages au dessus de ma tête), je les figes et me concentre sur les premières actions. La rigueur dans la méthode doit se porter sur ces dernières. Si elle sont correctement clarifiées, taguées avec les bons contextes, convenablement classé dans le projet ou domaine de responsabilité, il n’y a pas de raison que le projet n’avance pas.
Cela me fait penser à un proverbe : « l’objectif n’est pas trop haut, il manque juste des marches ».
Pour résumé, un projet / nuage, je fige et je décline (premières actions). Ce que j’organise par la suite ce sont des actions.
Pour les tâches qui peuvent prendre plusieurs heures, je rejoins ce que dit @lkw sur le time blocking.
Si on se resume tu as deja quelques bonnes pistes :
Une solution, dont @Romain a deja parle qui est de voir son n+1 avec ta liste de projet pour et de lui demander ce qui est prioritaire pour lui. Il faut renocier les engagements.
Oui, comme dit @lkw lorsque le tetris est bloque il est bloque. Les journees ne font que 8:00 et c est deja bien
Rester focus sur l action c est aussi une solution comme dit @Alexis et prevoir le temps necessaire
Time blocker tes projets essentiels. Ceux de ta direction car tu travailles pour eux.
Deleguer un max et controler si tu as des subordonnes.
Apres je dirais, il faut accepter que rout ne doit pas fait aujourd hui. Ca ne veut pas dire que ce ne sera pas fait demain. C est une question de priorite.
Et la aucune methode ne peut te donner la marche a suivre. Il faut se fier a sois meme, a son instinct, a ta petite voix comme dit David Allen
Le problème, c’est peut-être ton manager. À ta place, j’aurais une conversation avec lui si cela n’a pas déjà été fait.
Sinon, je ne peux que te conseiller 12 Week Year, une méthode qui combinée à GTD permet d’en finir avec les listes de projets à rallonge.
Si tu veux expérimenter l’outil 12WY, tu peux m’envoyer un e-mail à yannick@lherieau.com et de là on pourrait faire un TEAMS où je te montre tout cela.
Très bon week-end.
Merci à tous pour vos conseils précieux.
Je vais m’imprégner de tout ça et essayer de les mettre en place.
Mon problème c’est quand je dois faire de l’exécution, ou une tâche créative :
dans le premier cas, j’arrive à évaluer à peu prêt le temps nécessaire, mais les délais sont importants.
Lorsque je travaille sur un catalogue, je ssais que je « tourne » à tant de pages par jour : pour faire correctement mon travail, ne pas bâcler, rester créative… Si je dépasse ce nombre de page/jour,c’est que ça sera problématique à un moment…
et dans le second cas, il m’arrive de trouver mes pistes, mes idées, en peu de temps, ou parfois j’ai besoin de temps supplémentaire. CE QUI EST Sûr, c’est qu’avoir plein de choses à faire en même temps, me COUPE TOTALEMENT toutes mes compétences créatives. Je ny arrive tout simplement pas si j’ai des interruptions à répétitions, si je n’ai que 30min pour m’y mettre etc…
J’ai toujours essayé d’assurer sur tous les fronts, mais je commence à accepter le fait que ce ne soit pas possible. . . Plus qu’à le faire entendre à mon manager, qui, je suis presque persuadée, ne voudra pas comprendre… « on a toujours réussi jusque là » . Sauf que non, car à chaque fin de gros projets,j’étais en état d’épuisement total, que j’étais en état de burnout avant qu’on embauche quelqu’un, et que depuis qu’il y a quelqu’un pour m’aider dans cette charge de travail pas gerable, on nous en rajoute 2x plus, donc toujours pas gerable…
Et malgré mon évolution récente, j’avoue de plus en plus avoir envie de quitter ce job…
Si je dépasse ce nombre de page/jour,c’est que ça sera problématique à un moment…
Alors ça, je comprends 200% et compatis. J’ai exactement la même problématique, et le même stress quand je commence à perdre du terrain. Après plus de dix ans à être dans cette cavale, je te le dis, ce n’est pas soutenable, sors en avant d’exploser en vol (j’en suis pas passé loin en début d’année et j’ai fini par avoir une extension de délai qui a métamorphosé mon moral du jour au lendemain).
Même si tu sais quelle est ta vitesse de croisière dans un projet créatif, ça reste créatif : il y a une part d’aléatoire qu’il faut prendre en compte. J’ai fini par organiser ma semaine en comptant mes délais comme si je travaillais réellement 4 jours sur 5, même si en réalité, je fais bien 5/5. Soit je prends de l’avance et c’est génial, soit cela me permet de gérer les pépins sans trop perdre pied. Selon le contexte, ça peut aussi vouloir dire de compter 3 jours effectifs. Dans tous les cas, si tu te pousses à prendre toujours plus de choses, tu vas clairement t’épuiser. Le travail créatif est un champ: nécessite un temps d’incubation et de jachère. Tu peux exploiter ton jardin de manière intensive pendant un moment mais comme dans l’agriculture, ça n’est pas durable
Un travail peut être fait : bien, rapidement, pas cher, mais c’est deux au choix parmi les trois
Merci beaucoup.
J’espère que tu te sens plus serein maintenant que tu as plus de délai, mais je suis persuadée que oui
Je crois que ça angoisse mon manager d’avoir cette part d’aleatoire, il a besoin de concret, et surtout de rendement… Produire plus et toujours plus … Hors, ce n’est pas faisable.
Comme tu le disais, j’adorerais pouvoir planifier le travail de la semaine sur 3 ou 4 jours (qui rentrerait forcément sur 5 à cause du délai de création, des imprévus. Etc…)
Hors, ce que je planifieppour ma semaine, n’est déjà pas viable sur 5 jours !!
Merci!! Oui j’avoue que ça change tout, y compris à la productivité. La pression est l’ennemie de la création.
Si ça n’est pas viable sur 5 jours, il y a un clair problème dans ta charge de travail et toute l’organisation du monde n’y fera rien. Comme dit l’adage, neuf femmes ne peuvent pas faire un enfant en un mois.
Et si ton manager encadre des créatifs et qu’il n’est pas capable que la créativité ça ne fonctionne pas comme de la robotique, ben… c’est un mauvais. (C’est mon éditeur lui-même qui m’a proposé ce délai en me sentant au bout de ma vie ; alors c’est particulier parce que lui ne gère que des créatifs, mais prendre soin de son staff c’est aussi ça… est-ce qu’on veut le travail soit bien fait, au bout du compte?)
Je ne crois pas qu on puisse rationaliser le creatif… souvent je travaille sur des mind map (bilan, evaluation de situation, decision, strategie)
Il m est quasiement impossible d affecter du temps pour ca. Parfois mon esprit trouve la solution en quelques minutes, parfois il me faut des heures, parfois je bloque et plutot que m acharner, il vaut mieux pour moi lacher prise et revenir dessus plus tard. La solution s impose alors, bien souvent, d elle meme, quelques jours plus tard (la force de l inconscient)
Oui, sincerement je pense que des methodes rationnelles comme gtd sont parfaites pour gerer du concret ou du tangible encadrees dans un espace temporel. Mais des qu il s agit de creation, d imaginatif le temps n existe plus. On est hors temps.
Tout à fait d’accord.
ET respect à ton éditeur pour cette bonne vision des choses.
Mon manager n’a jamais géré de creatif/ve avant moi,il faisait appel à une agence. … Donc ce n’est pas lui qui gérait.
Et comme tu dis, ce n’est pas de la robotique.
Et il fait l’accepter pour avoir un travail bien fait au final.
Je vais demander un entretien.
Je ne peux plus continuer comme ça…
Je sens que je vais droit dans le mur,et je crois que mes nombreux posts sur ce forum en témoignes (malheureusement)
Le stress active la partie analytique du cerveau afin que nous puissions combattre ou fuir. Notre ego prend le dessus pour tout focaliser sur la survie, c’est comme cela que nous sommes programmés depuis des millénaires. Donc évidemment rien de tout cela n’amène l’eau au moulin de la création.
Plus on utilise l’analytique moins on est créatif. Alors que pour la créativité soit activée il faut augmenter notre suggestibilité. Donc en d’autres termes réduire le niveau de stress afin que des nouvelles connexions neuronales se produisent, qui elles déclencheront des pensées créatrices. Il faut pouvoir rentrer dans le « programme système » - le subconscient, pour y faire les modifications nécessaires.
Sinon, nous utilisons toujours nos « vielles routes neuronales », qui nous engendrent des schémas de pensées déjà bien connus et donc toujours les mêmes actions qui elles donnent les mêmes résultats.
Tout cela est super bien expliqué dans « le placebo c’est vous » un livre qui définitivement explique les bases de la neuro-science et l’épi génétique.
Et que donc en conclusion, on comprend pourquoi la méditation avec une pratique quotidienne réduit le stress.
Suis pas entièrement entièrement convaincu de l’absolu du spectre. Quantité de créatifs (dont moi quand j’étais plus inexpérimenté) sont connus pour fonctionner à la deadline, car le stress de manquer un engagement permet de surmonter un autre type de peur extrêmement répandu dans ce domaine : celui de s’atteler au boulot. À un moment, quand la deadline te mord les fesses, tu n’as plus le choix de tergiverser, de procrastiner et de douter, il faut produire. Après, ce n’est pas sain du tout, on est d’accord.
De façon plus productive, l’analytique est nécessaire dans un travail créatif. Si j’écris en suivant ma pure fantaisie, c’est de la pâtée pour chats. Une grande part de mon boulot au quotidien consiste à donner une forme intelligible à ce que je vois et imagine, à comprendre les patterns que me sert mon inconscient pour les révéler, ce qui est un travail très analytique. Mais c’est un équilibre parfois très subtil. Et dans l’absolu, je suis d’accord qu’au moins au début d’une session de travail, il faut réussir à s’ouvrir à ce que veut être – c’est là que se trouve 80% de l’effort dans mon expérience. Une fois le seuil franchi, la session de travail fonctionne la plupart du temps. Mais il s’agit d’une collaboration et de l’usage de la totalité de l’être.
Je ne fais pas vraiment de différence entre un travail créatif ou pas, mais je sais que cet avis n’est pas très partagé Pour moi, dans les deux cas, c’est mon cerveau qui travaille. Je trouve que c’est un peu comme dire que mon muscle du bras travaille différemment selon qu’il lève une chaise ou joue de la guitare : pas vraiment, s’il doit se contracter, il se contracte, sinon non. Je n’ai jamais écrit un morceau de musique ni mes pièces de théâtre « à la deadline » (on pourra certes m’objecter que mes œuvres n’ont connu que des succes d’estime et que je devrais peut-être essayer ). J’ai remarqué que la deadline permettait souvent à ses aficionados de lutter contre un perfectionnisme paralysant, moi c’est l’échéance qui me paralyse.
Cela étant dit, tout le monde gère toujours plusieurs projets en parallèle. Le problème arrive quand on essaie de les gérer un par un. Perso je m’en sors en réservant des plages de temps (sans y affecter d’objet autre que « travailler sur un truc de fond »), avec a l’occasion quelques sprints d’une semaine (genre 1 ou 2 dans l’année) où là, pour le coup, je ne fais RIEN d’autre (aucune autre activité que ça, boire dormir et manger).