GTD que faire quand ça bloque au niveau des contextes

J’ai beau appliquer la méthode strictement j’ai toujours un vrai blocage au niveau des contextes dans le passage à l’action. Lorsque je me trouve par exemple face à ma liste de contexte la plupart du temps (9X sur 10) je n’arrive pas à choisir. Pire ça me perturbe. Souvent, Il n’y a pas de motivation. Les contextes et leurs proposition d’options ne déclenchent rien chez moi et l’approche contexte/temps/énergie/ priorité ne donne rien.

Il sont pourtant bien définis mes contextes, verbe d’action, prochaine action etc…

Mais dans mon esprit, de voir toutes ces taches rattachés à des projets différents, bref toutes ces options me paralyse…

Je ne comprends pas pourquoi.

Il est vrai que je travaille chez moi donc tout est un peu confondu. Les voici pour mémoire

Donc, en bref, GTD fonctionne parfaitement pour moi jusqu’à l’action. Là ça part en vrille car je suis comme un chat devant une multitude de souris. Je ne sais pas laquelle chasser. :joy:

Pour que ça fonctionne il faut que je me décide souvent le matin a traiter un sujet à la fois le plus complètement possible jusqu’à ce que je ne puisse absolument rien faire. Et ça peut durer 1:00 comme 8 :00 et là je me sens rassasié et tranquille…

Bien sûr à certains moment je vais regarder ma liste de contextes (ex lorsque je passe mes appels ou que j’envois mes emails…) mais la plupart du temps ils me bloquent plutôt qu’autre chose.

ça vous arrive aussi ?
:rofl: C’est grave docteur ? :pensive:
Pourquoi ça bloque ?

Personnellement sur todoist je fonctionnais a peu prêt de la même façon avant, je choisissais une ou deux priorités pour la journée et je me concentrais dessus.

Maintenant j’essaye d’utiliser au mieux les contextes.

La question que je me pose, est tu ok avec tes priorités ?

Si le matin tu arrives clairement à identifier ta priorité du moment, pourquoi pas dans une liste de context ?

Par exemple, le matin tu décides de travailler sur la tâche nº3.
Qu’est ce qui te pousse à mettre ta priorité dessus ?

Maintenant imaginons tu ouvres ton contexte, pourquoi cette tâche nº3 ne serait plus ta priorité ?

J’ai peut être mal compris ton problème.

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@Erwann Merci de ton post. Oui la question est liée à la définition des priorités mais aussi au choix des action. GTD préconise deux type de taches celles qui sont incontournables dans la journées ex rdv a 14:00 ou appeler Mathilde parceque c’est le seul jour ou je peux la joindre, elle part en vacance demain…
Date de révision du client X parceque je le vois demain

Pour celles la aucun problèmes. C’est ma must do list. Elle sont crées dans mon agenda (ical qui marche tres bien) et dans omnifocus par projet avec date échéance

Celles qui posent problême c’est les discretionnaires. Les plus de 2 mn. La plupart des gens ont des lieux different de travail et maison. Ont acces ou pas à des outils. Chez moi tout est confondu. Je travaille chez moi, j’ai acces en permanence à mes outils. Je n’ais pas besoin de criteres de nettoyages de multiples taches puisque mes projets de la semaine sont peut nombreux 10 /15 en moyenne et que les vrais projets sur lesquels je dois bosser sont limités à 2 max par jour meme si je fais des choses de ci de la sur mes autres projets.

Donc lorsque j’ai fait mes taches agenda, que je fais mes taches discretionnaires (plus de 2 mn) je le retrouve avec des taches qui sont heteroclites et qui me perturbent dans mes choix. Comme je le disais les seules qui ont un sens c’est appels (c’est mieux de tous les passer) et emails tout les reste ne sert a rien. A la limité une seule liste prochaine action suffirait, sauf la liste des courses peut etre et encore une note sur mon iphone en reference suffirait…

Les seules listes à part qui s’appui sur un tag sont celles de but et de resultat par semaine qui me servent à rester focus sur mes sujets. Exemple projet LEVALLOIS > But Organiser la signature de la promesse. Prochaine action appeler notaire maitre XXX tel 00000000 pour faire le point sur le dossier (cf check list des pieces manquantes)

Même la notion d’energie est relative d’abord ça change et ensuite c’est compliqué d’affecter une allocation d’energie ou pas. Lorsque je lis la liste je sais bien le niveau d’energie que je dois avoir. Le temps est même relatif puisque entre ce qui arrive, ce qui se modifie etc cela n’a aucun sens. Je peux mettre 20 mn parceque la plupart des sujets sont réglés ou 8:00 parce qu’un element arrivé au dernier moment modifie la regle du jeu.

En conséquence, toutes les notions classiques d’ACTIONS de GTD semblent inoperantes chez moi ce qui marche c’est de prendre une feuille de papier le matin pour mes taches de noter d’instinct ce qui me préoccupe de jeter un coup d’oeuil aux contextes pour voir si je n’ais pas oublie un truc sur le feu et de voir ce que j’attends, de reporter ça, parallement de prendre une autre feuille mon agenda time blocking de fixer mes time blockings (appels, email, travail projet X)

Et puis au fur et à mesure de la journée de rayer les taches les unes apres les autres en suivant scrupuleusement le time blocking que je me suis fixe de mon projet du jour…

Et surtout de planter mes crocs bien solidement dans un truc et de ne pas le lacher tant que je n’ais pas le sentiment d’avoir fait ma part de boulot sur le truc en question tout en jetant un coup d’oeuil sur mon projet omnifocus pour verifier que je n’ais rien oublié et prévoir mes prochaines actions, si je veux les faire plus tard…

Si ça se passe comme ça, le soir j’ai l’impression d’avoir avancé. Je le couche en me disant OK t’a bien bossé aujourd’hui… Si je suis GTD et la façon dont la méthode concernant l’action est expliquée, j’ai l’impression de tomber dans un puis sans fond et je n’avance jamais… Je me couche le soir épuisé avec le sentiment de n’avoir rien fait sinon des taches et des taches…

C’est peut etre pas GTD mais c’est la seule solution que j’ai trouvé pour avancer dans mon job.

Tous le reste chez GTD chez moi fonctionne bien

J’adore la dernière phrase en gras :smiley:

J’ai l’impression que tu as une vision plus compliquée des contextes que ce qu’ils sont, mais surtout que tu cherches à contraindre l’usage des contextes à une réflexion par projet. Par sa construction même, une liste de contexte est multi-projet, y’en a des gros, des petits, des importants, des moins importants, mais comme le souligne @Erwann ce n’est pas un problème car si tu es clair sur tes priorités, tu trouveras l’action correspondante dans la liste de contexte ; il n’y a aucune raison que la priorité change simplement parce que tu regardes une liste… à moins que la priorité ne soit pas si claire :slight_smile:

Je vois souvent les gens très orientés « projets » lutter avec cet aspect pragmatique de la méthode, et trouver une solution en se servant de leurs contextes comme d’un kick-start, une liste qui contient une multitude de points de départ dont on peut choisir celui qui correspond le mieux à ce que l’on sait devoir faire à l’instant t (et poursuivre sur ce projet au maximum une fois lancés). Cette multitude a l’air désarçonnante car en effet, toutes ces choses-là sont à faire et le cerveau a envie, mais il faut bien choisir, et on choisit au final suivant l’importance relative. C’est un peu ce que tu fais, sauf que tu sembles le faire « de tête », en écrivant volontairement trois choses (dont je doute qu’elles soient bien des prochaines actions) à faire dans la journée. Les contextes t’épargneront cet effort matinal, puisque tu auras le même résultat simplement en consultant une liste de contexte. Cela dit, je peux concevoir que cette manière de fonctionner (« décider » ce que tu vas faire dans la journée, plutôt que de choisir parmi des propositions) ait pour toi une fonction « mobilisatrice » sur ta motivation de la journée.

Pour finir, il est tout à fait possible de n’avoir que deux ou trois listes de contextes (appels, emails, courses en l’occurrence) mais généralement on en a davantage simplement pour filtrer plus facilement (je ne serais pas étonné que tu aies entre 150 et 250 prochaines actions… sur trois listes, ça va être difficile d’y voir quoi que ce soit). En gros, ne te mets pas martel en tête, cherche juste comment équilibrer le ratio impact/effort au maximum.

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Et puis ça n’est pas interdit non plus de fonctionner comme ça en utilisant GTD ! On peut très bien fonctionner en sprint tout en étant GTD dans l’âme, ça m’arrive fréquemment. L’avantager de la méthode pour moi tient du coup dans le fait que, pendant mon sprint, je sais que tout le reste est géré par la méthode.

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@romain j’ai regardé j’ai un peu pres 60 prochaine actions etant précisé que pour un projet avec des taches paralleles (que je peux faire dans l’ordre que je veux) donné je ne note QUE la prochaine action que je decide de faire. Les autres sont dans mon projet et je choisis la prochaine action lorsque j’ai terminé la 1 ere. Est ce vraiment utile d’avoir beaucoup de contextes dans ce cas ? par ailleurs autre question lorsqu’on travaille chez sois (qu’on a en consequence tous les outils à sa portee) est ce des contextes outils sont pertinents ? Ne faudrait il pas des contexte d’etat d’esprit exemple comptabilité, négociation, prospection finalement des contextes de roles… Plus mobilisateurs ?

Dans son principe, un contexte est tout regroupement cohérent (pour soi) de prochaines actions ayant comme point commun de pouvoir être faites au mieux… dans ce contexte :slight_smile: On insiste (lourdement, je l’admets :slight_smile: ) beaucoup sur les critères limitants, physiques, car ils possèdent une valeur réelle et leur compréhension est immédiate. Mais on peut très bien envisager d’autres contextes : des contextes de durée ou d’énergie comme déjà évoqués (en l’occurrence si tout se fait au même endroit, temps et énergie sont opérants), ou encore des contextes émotionnels par exemple (liste d’actions qui me font me sentir super-bien, listes d’actions pour quand j’ai pas le moral, etc.). Tout est possible; mais à ne tenter que si la valeur ajoutée est bien au rendez-vous (et je le déconseille, peut-être à tort du reste, souvent aux débutants).

De mon coté, mes contextes ont énormément changé au fur et à mesure de ma pratique… Au début j’en avais plein. Presque un pour chaque outil (notre réseau social d’entreprise, le logiciel de facturation, celui de gestion de nos formation) , pour chaque personne avec qui je travaille, plus plein d’autres. Du coup c’est devenu l’usine à gaz.
Apres, je n’en avais pas assez.
Et puis je m’interdisais de mettre deux contextes pour une même action… Maintenant je me l’autorise !
Je me suis posé la question : à quoi ressemble mes journées…
Je commence et je finis chez moi @ HOME, je prends le métro @METRO qui s’est transformé en SMART-PHONE et @ÀLIRE, puis je vais soit au bureau @REMIX, soit en formation la j’ai une check-list , soit en rendez-vous, la je mets des notes dans mon agenda. Parfois je vais au café en bas de chez moi commencer la journée (mais faut pas le dire, hein…).
Il n’y a pas le wifi mais je peux sortir l’ordi. Au début c’était @OKFé maintenant c’est @MAC-DECONNECTÉ.
Bref, j’essaye de faire en sorte que mes CONTEXTES soit les plus reliés à ma vrai vie… et qu’il y en ait « le moins possible mais autant que nécessaire » comme dirait Tonton David.

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Personnellement, l’exercice que j’ai fait a été double :

  1. Essayer d’identifier les différents temps de ma journée. En gros, l’idée c’est de définir ton mode de fonctionnement au cours de la journée.

  2. c’est parcourir ma liste de prochaines actions et les regrouper par typologie.

Pour chacun de ces types d’action j’ai ensuite essayé de me poser les questions suivantes :

  • dans quels lieux puis je réaliser ce type d’action ? Bien évidemment si plusieurs lieux me venaient ça éliminait un contexte de type lieu.
  • de quels outils ai-je besoin pour réaliser ce type d’action ? Si plusieurs outils me venaient je me posais la question s’ils avaient un point en commun. Si plusieurs outils restaient ça éliminait le contexte de type outil.
  • de qui ai-je besoin pour réaliser cette action moi inclus sachant que parfois on aime bien être vraiment tout seul (au calme sans distraction) pour faire quelque chose ?
  • dans quel état d’esprit ai-je besoin de me trouver pour réaliser cette action ?

En regardant le tableau, j’ai ensuite identifié certains patterns. Peut être as-tu besoin de t’isoler complètement pour certaines tâches… Peut-etre y a til un pan de ton activité qui consiste à passer des coups de fils ou envoyer des mails et que tu as tendance à le faire à peu près au même moment… Peut être tu fais des breaks à des moments précis et que tu pourrais les utiliser pour certains types d’actions ?

Ce que je constate c’est que les contextes outils limitent vachement notre capacité de créativité sur ce que peuvent être les contextes. Parce que grosso modo dans l’ère digital tu peux faire exactement la même chose ou presque avec un ordinateur, un smartphone voire un carnet de note. Chercher à les conserver peut donc rendre l’usage des contextes moins fluides. Idem quand on est indépendant la frontière @home / @office peut rendre les listes de prochaines actions insurmontables. Il faut donc trouver des moyens plus innovant de les regrouper et elles sont nécessairement liées à tes habitudes personnelles.

Juste une réaction en mode warning sur une confusion devenue fréquente de l’ubiquité d’accès aux outils qui serait devenue synonyme d’égalité de traitement de l’info indépendamment des outils (en gros « je peux le faire au tel ou sur l’ordinateur ou… »). A mon avis c’est incorrect. On peut parfois arriver au meme résultat, mais ça ne sera jamais de la même manière du simple fait qu’un outil induit un mode de fonctionnement et impose une praxis qui lui est particulière : je peux techniquement rédiger un contrat d’import export à 5M d’euros tres pointu avec le smartphone que j’ai en main, même résultat qu’avec un ordinateur ; pour autant si j’ai le choix entre utiliser mon téléphone ou mon Mac avec 2 écrans larges connectés dessus je vais choisir le Mac : j’y passerai beaucoup moins de temps, je ferai beaucoup moins d’erreurs, j’y dépenserai beaucoup moins d’énergie. Je prends un exemple extrême mais ça vaut pour des choses plus simples : demander à machin de faire truc, peut se faire au tel, de visu ou par e-mail (sur ordi ou smartphone) ou SMS, etc. La bonne question, puisque l’on reste dans l’idée de productivité sans stress, va être de savoir lequel de ces outils va me donner le meilleur impact pour le moindre effort. Ça a l’air d’un détail, à mon sens il n’en est rien, c’est une composante majeure de la réflexion.
Je vois trop souvent des systèmes devenus compliqués à utiliser à cause d’un excès de simplification dû à cette confusion. Comme disait le grand Albert : simple, mais pas simpliste.

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Merci pour le warning. Je me suis peut-être mal exprimé sur ce point.
Bien évidemment l’aspect pratique doit entrer en ligne de compte.
Dans l’exemple « extrême » que tu présentes, je pense qu’assez instinctivement tout le monde fera le choix du Mac vs. le téléphone.

Dans le sens inverse, disons qu’un gtder débutant souhaite faire un achat en ligne sur un site qui dispose de sa propre appli mobile. Il se retrouve avec une multitude de possibilités (ordinateur perso, tablette, ordinateur pro, mobile, … potentiellement il pourrait même le faire de chez un ami ou de la famille). Difficile de choisir un outil. Le point commun c’est la connexion internet mais le contexte « en ligne » n’est pas suffisamment tangible. Dans ces cas là, il faut réussir à trouver un critère discriminant mais ce n’est pas toujours évident au début.

Autre exemple, quand on est chez soi, on a accès pour ainsi dire à tous les outils. Du coup devoir choisir entre une action dans ta liste @home, ta liste @phone, ta liste @computer, ta liste @tablette, je trouve que ça ajoute de la charge mentale si elles sont bien garnies. C’est un peu la situation dans laquelle se trouve @fdenoisy qui travaille de chez lui.

Ce que j’essaye de dire c’est que quand tu débutes en GTD et que tu te limites aux contextes que la méthode te livre pour commencer, tu peux te retrouver bloqué.

Pour ma part je n’utilise plus de contexte type « outils » comme @telephone ou @ordinateur mais c’est lié à mon métier (je suis dans l’informatique donc le contexte @ordinateur-bureau je peux pas vraiment l’exploiter :disappointed_relieved:) et justement à mes modes de fonctionnement.

C’est bien mon soucis c’est pourquoi j’ai lancé cette discussion pour que vous puissiez me conseiller au regard de mon activité. Les contextes d’outils ne veulent pas dire grand chose pour moi (j’ai tout sous la main) seul compte ce que je peux faire à l’instant T :blush:

@Julian le warning ne t’était pas vraiment destiné :slight_smile: mais plus à d’éventuels lecteurs de ce fil qui aurait pu l’interpréter d’une façon que je constate parfois plus blocante qu’autre chose. Sans répondre sur les exemples, je pense qu’il faut rester simple dans sa définition de contextes et simple aussi dans l’utilisation qu’on en fait.

@fdenoisy Oui d’où la mention (avec prudence) des autres types de contextes possibles. La définition extrêmement large d’un contexte donnee plus haut le montre bien. La simultanéité d’accès à différents contextes oblige simplement à avoir un maximum de clarté sur ses horizons 2 et 3, en fait, parce que la reconnaissance de ta priorité du moment viendra de là.

@fdenoisy

si tes listes contextuelles sont trop garnies essaye de voir si au sein d’un même contexte il n’y a pas un sous-contexte à exploiter. Des choses qui bien que tu les aies mis dans un contexte commun, tu les réaliserais différemment.
@Romain m’a donné l’exemple de personnes qui faisait par exemple la ségrégation dans leur contexte @appel entre les appels qu’ils doivent passer au calme et ceux qui ne le nécessitent pas.

ensuite, comme tu bosses de chez toi, tu as nécessairement des modes de fonctionnement qui a minima font que tu ne fais pas du perso quand tu es censé bosser et vis versa.

Après ce que je dis est utile que si tu as vraiment trop d’items dans tes contextes. Si c’est pas le cas comme dit Romain, vérifier tes H2 et H3 te permettra d’identifier la véritable prochaine action liée au contexte dans lequel tu te trouves.

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J’ai un peu ce problème avec mes contextes, j’en ai beaucoup et qui se recoupent pas mal.

Par exemple @internet, @pc_work, @work.
Une action doit elle être dans une seule liste ou plusieurs ?

Si c’est une action qui nécessite @internet, dois je la mettre dans @pc_work vu que j’ai internet dessus ? Ou dois je penser a regarder ma liste internet quand je suis sur le pc ?

@Erwann
Pose-toi une question: quel est LE truc qui est indispensable pour te permettre de faire ta tâche (car sans ce truc, tu ne PEUX PAS la faire): être dans ton bureau ? Avoir un ordinateur disponible ? Avoir une connexion internet ?

Je suis d’avis de ne pas trop créer de contextes, et d’essayer de faire le plus léger possible, au début en tout cas. Et tout ce qui n’est pas clairement identifiable, tu le mets dans contexte fourre-tout « Anywhere ».

A l’usage tu te rendras compte que les tâches que tu auras mis dans ce dernier ne peuvent peut-être pas du tout se faire « Anywhere », et à ce moment peut-être, LE contexte adapté te semblera évident.

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Perso je déconseille souvent de mettre une même action dans plusieurs listes au début pour des raisons de maintenance (surtout pour les gens qui travaillent en « papier », c’est moins saillant en logiciel) et de gestion de l’énergie, et puis ça rallonge aussi le temps de revue puisqu’on va voir autant de fois l’action qu’elle a de contextes. Explication relative à l’énergie : j’aime bien prendre l’approche du fainéant : « dans quel contexte unique aurais-je le meilleur impact pour le moindre effort ? »

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Salut @Erwann
en principe les contextes sont supposés être exclusifs. 1 action = 1 contexte.

Possibilité 1 :
Si plusieurs contextes sont possibles, favorise un contexte en fonction du confort et la praticité d’exécution qu’il apportera.

Possibilité 2 :
Le sous-contexte @internet est une bonne idée à condition que tu penses bien à le checker chaque fois qu’il est disponible dans un contexte supérieur. Par exemple j’ai mon smartphone, je checke ma liste @smartphone et des sous contextes qui incluent @internet.

Possibilité 3 :
Si tu as tout un flux de travail qui consiste à être online ou offline ça a complètement du sens.

Possibilité 4 :
Explorer tes modes de fonctionnement et choisir un autre type de contexte que « outil ». Un contexte est soit un outil, un lieu, une personne ou un état d’esprit/situation particulière dans laquelle tu peux te trouver.

De manière générale il faut bien t’assurer que le contexte que tu choisis correspond à tes modes de fonctionnement habituels. Il faut qu’il ait un vrai sens et personnellement te méfier des contextes contenant peu d’items. Quand j’ai un contexte avec cette config en général je pose la question de son utilité face à mes autres contextes bien établis.

Voilà pour mon petit avis !

Julian

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Comme dit David Allen (qu’il a repris d’Einstein, je crois) : « il faut rendre les choses aussi simples que possible… mais pas plus simples ! ».

Pour ceux qui comprennent l’anglais…

Dans ce podcast, Mike Vardy reçoit David Allen pour parler de l’édition 2015 de Getting Things Done. A 9:35, il lance DA sur ce qu’il a à conseillé à ceux qui se demandent comment fonctionner par contexte.

NB1: A noter que quelques mois plus tard, Mike Vardy a officialisé le lancement de sa propre méthode (« Now Year Method ») dont les piliers sont la thématisation et le fonctionnement par « Mode ». Les « Modes » de Mike Vardy ne sont rien d’autres que des contextes tels que David Allen les décrit dans cette interview.

NB2: En début d’interview, DA parle de la gestion des emails.